« La lumière est traumatique. Ta bouche hagarde. Tu dois raconter. »
Une femme parle toute seule, ses pensées s’enferment dans un cocon excentrique, sa langue incise l’enveloppe d’un monde étouffant, tout se mue, hors d’haleine, jusqu’à ce que ses aigus pénètrent le corps d’une violence.
Papillon de verre est un vol frénétique contre la glace d’un amour disparu, une descente en piqué au cœur des désirs, une sortie de la chrysalide vers la pleine liberté.
« Le mot comprendre est une infamie : À peine avais-je commencé de lire Papillon de verre que j’ai su à qui j’avais affaire. » Simon Liberati
« Violoncelles en fugue, violentes cascades, violence prédatrice, violence cryptée, violoncelliste virtuose … » Jean-Luc Nancy