Christiane Hille
Training the Eye
Carolin Meister (Hg.), Dorothea von Hantelmann (Hg.)
Die Ausstellung
Daniela Wagner
Gegenwart und Zukunft
Analysen und Kritik moderner Ökonomie, deren Wissenschaft und Legitmation im Zeitalter der Finanzialisierung
Reportagen, Fiktionen, Wirklichkeiten der Hauptstadt des 20. Jahrhunderts
Das zwischen mir und der Authentizitätsfrage läuft jetzt schon ein paar Jahre; wir sind alte Sparringspartner – Lieblingsfeinde. Es ist eine belastete, von Paradoxen und Fehldeutungen durchzogene Beziehung. Mein erster Roman Remainder (deutsch: 8 ½ Millionen) handelt von der Obsession des Protagonisten, »real« zu werden, in seinem Zeitalter, seiner Stadt, seinem Wohnhaus, seiner Haut, seinen Bewegungen und Gesten auf direkte, unverstellte, ›authentische‹ Weise heimisch zu sein, eine Obsession, die er bis zum Mord vorantreibt. Das Buch erhielt glänzende Kritiken, es wurde dafür gepriesen, »originell« und »wahr« zu sein. Die Freude darüber wurde etwas getrübt von dem Gefühl, dass etwas daran befremdlich oder nicht ganz sauber war, denn in Wirklichkeit ist Remainder der un-originellste aller Romane, ein Roman über Nicht-Originalität und Simulakren, und er setzt sich zudem einigermaßen offensichtlich aus einer Vielzahl vorgefertigter Tropen und konstruierter Situationen zusammen, die neu aufgenommen und nur geringfügig verändert abgespielt werden. Die Quelltexte reichen von...
Il me semble que le mot « avant-garde » a toujours été pour moi une espèce de souvenir. J’ai dû l’entendre autour de 1960, alors que le surréalisme ne se portait déjà plus très bien. Presque en même temps je découvrais Bataille et Artaud, que n’accompagnait aucune étiquette d’avant-garde. Mais c’est l’ensemble du climat de pensée qui se modifiait de manière profonde dans les après-coups de la guerre.
Les avant-gardes – ou du moins ce nom : il ne s’agit que de son usage – ont eu d’emblée pour moi un goût de passé. D’arrière-garde, en somme. Je ne plaisante pas : je pense que le soupçon porté sur la nature militaire de la métaphore était déjà présent dans le contexte où je découvrais le mot. Pourquoi fallait-il que l’art opère comme une armée ? Il y avait un doute. Ce n’était pas tant l’idée de la lutte ou du combat qui était préoccupante...