Michael F. Zimmermann
Nach-Denk-Bilder
Wilhelm Roskamm
Vom Nachbild zum virtuellen Bild
Analysen und Kritik moderner Ökonomie, deren Wissenschaft und Legitmation im Zeitalter der Finanzialisierung
Reportagen, Fiktionen, Wirklichkeiten der Hauptstadt des 20. Jahrhunderts
Wenn der »Glaube an die Welt« fehlt, wenn man die Welt verloren hat oder ihrer beraubt wurde, so ist alles, was in einem solchen Zustand des Unglaubens übrigbleibt, das Verrinnen der Zeit. Das Verrinnen der Zeit, das heute mehr und mehr zu sich selbst zu kommen scheint, sich seiner Vollendung zuneigt, ist ein Prozess, der von den Einzelnen als undurchsichtiges und widersprüchliches Geschehen erfahren wird, der aber als solches unbegreifliches Geschehen zugleich die Gestalt eines unumstößlichen Faktums annimmt. Dass Zeit nur verrinnen kann, dass es sie nur als verrinnende, als Maß ihres eigenen Verrinnens gibt, wird allgemein akzeptiert und vorausgesetzt. Diese allseits vorherrschende Überzeugung, die sich selbst als reines Faktum präsentiert, gründet jedoch in einem Vergessen und einem Verrat. Vergessen und verraten sind, mit Deleuze gesprochen, die in der Welt hervorgerufenen »Ereignisse« und die in die Welt gebrachten »Zeit-Räume«. Sie zeugen von der Möglichkeit und Wirklichkeit eines anderen Zeit-Maßes. Vergessen...
Il me semble que le mot « avant-garde » a toujours été pour moi une espèce de souvenir. J’ai dû l’entendre autour de 1960, alors que le surréalisme ne se portait déjà plus très bien. Presque en même temps je découvrais Bataille et Artaud, que n’accompagnait aucune étiquette d’avant-garde. Mais c’est l’ensemble du climat de pensée qui se modifiait de manière profonde dans les après-coups de la guerre.
Les avant-gardes – ou du moins ce nom : il ne s’agit que de son usage – ont eu d’emblée pour moi un goût de passé. D’arrière-garde, en somme. Je ne plaisante pas : je pense que le soupçon porté sur la nature militaire de la métaphore était déjà présent dans le contexte où je découvrais le mot. Pourquoi fallait-il que l’art opère comme une armée ? Il y avait un doute. Ce n’était pas tant l’idée de la lutte ou du combat qui était préoccupante...
Etrange extraneus du dehors pas du dedans (intraneus) pas de la maison unheimlich pas du heim pas du foyer de l’autre côté des portes – fores, foreigner pas dans le rythme en trop, odd pas régulier pas ordinaire rare singulier seltsam bizarre besherat vaillant élégant fantasque tordu verschroben de travers surprenant extraordinaire étonnant
C’est étonnant comme nous sommes riches en mots formes façons pour tourner autour de l’étrange étranger de l’ausländer hors du pays pas « pays avec nous » comme on disait jadis en France « c’est un pays à moi » pour dire quelqu’un de mon village de mon coin ma province mon bled
Riches à profusion pour tout ce qui n’est pas proche et propre, approprié, convenant, mitmenschlich ce qui ne fait pas mitdasein
Parce qu’on présuppose que mit avec with est consistant, plein, solide et solidaire et ce qui est without avecsans mitohne avec hors ou hors d’avec la proximité
Mais avec même proche exige...